Le Tramway du Bonheur

Thomas n’est pas un enfant de la balle. Pourtant il fut nourri d’influences aux antipodes de la culture bourgeoise. Il fut pouponné dans des fêtes dignes des années 70 : guitares, Brassens, Béranger, Vassiliu, Téléphone, Renaud et d’autres sur les platines haute fidélité, pas encore laser. Quand allongés ou abrités sous un parapluie sur les pelouses du parc de la Courneuve, tous les mois de septembre à la Fête de l’Huma ses parents écoutaient Charlebois, Djamel Allam, Higelin, Léonard Cohen, Barbara, Francesca Solleville, il était dans les parages, Thomas…