Thomas Pitiot, 2002, in La Terre à Toto
Quand j’aurai tant et tant fumé des gitanes,Sacrifié une octave et demi,Tanné la serveuse, bu toute sa cervoise,Rentré à cinq heures et demi.J’arrêterai d’toussoter pour finir en râlements,Avec la voix d’ Philippe LéotardEt j’f’rai tout sauter pour finir oralementAvec une mine de Joey Starr.Mais j’viens à peine de muer, j’fais encore des canards ;J’ai encore quelques possibilités pour taquiner la castafiore !Flippez pas les nanas, j’suis pas un vrai castra,Une sorte de mytho mélomane qui chercherait sa voix .Quand j’aurai des vieilles rides façon grand-mère gitaneAvec des dents bleu nuit,Le teint gris matin et l’air grimaçant,Le mec qui parle à son demi.J’aurai plus d’cheveux mais toujours les mêmes yeuxEt ces arcades qui dégoulinent ;Le nez douze fois cassé et dans des tas d’histoires,Que racont’ront mes vieilles babines.Mais j’viens à peine de muer, j’ai encore des points noirs ;J’ai encore quelques possibilités pour taquiner la castafiore !Flippez pas les nanas, j’suis pas un vrai castra,Une sorte de mytho mélomane qui chercherait sa voix.