Thomas Pitiot, 2006, in Griot
Tous les stylos ne fuient pasLa réalité d’ici-bas,Certains s’y ancrent à chaque heureEt de toutes les couleurs.Pour que les joies, les cris durentQuelque part dans l’écriture,Tu m’crois, j’te donne ma musiqueEt toutes mes paroles d’honneur.Refrain :Pour que les joies et l’écrit durentQuelque part dans les écritures,Si ta parole est un pinceauLe temps qui passe a ses tableaux.Celui qui écrit ronge ses sangs,Celui qui chante range ses sons ;Chacun s’amuse à ses talents,Chacun ses muses et leurs talons ;Et leurs talons m’aiguillent…Les gars du conservatoire,Dans les poches ont une clef de sol ;Ceux qui chiffonnent et raturentOnt le trousseau des sous-sols.Je m’souviens du génie cancre,De tes dessins sur les tables,Ils t’ont confisqué ton encreEt traité d’abominables.Refrain